À l’aube du XVe siècle, la ville est coupée en deux, non seulement par le ruisseau du Gât Mort, mais aussi par deux seigneuries qui s’octroient une rive chacune, la rive gauche acquise depuis toujours à la baronnie de La Brède, et la rive droite rattachée avec 8 autres paroisses à la prévôté de Barsac. C’est Montesquieu qui, en 1746, achète la partie de Barsac pour l’intégrer à sa baronnie, réalisant ainsi l’unité du village.
Né dans une famille de Saint-Morillon en 1874 et surnommé le peintre des cathédrales, Pierre-Gaston Rigaud s’est donné pour mission de faire et de faire connaitre l’art chrétien. 8 de ses tableaux sont restés dans la commune, 4 à l’Église Saint-Maurille, 4 à la mairie, et évoquent la vie quotidienne d’une communauté agricole catholique au début du XXe siècle.
Une ancienne voie ferrée devenue voie verte traverse la commune de Saint-Morillon. Une très jolie piste cyclable de 27 km qui relie Hostens à la Brède et permet de se balader entre vignes et forêt.
L’ancien moulin de Lusié faisait partie d’une ancienne maison noble achetée en 1754 par Montesquieu. Aujourd’hui, il n’en reste que des ruines, mais cet endroit est encore très apprécié par certains connaisseurs qui viennent pique-niquer ou encore se baigner dans l’eau parfois fraiche du Gât Mort.
Malgré quelques petits remaniements, la commune est la seule du canton à avoir conservé sa petite église romane à peu près dans son état primitif. Construite vers
le XIe ou XIIe siècle, elle est inscrite au titre des monuments historiques en 1925. Il y est encore conservé une Vierge à l’Enfant du XIVe siècle.
Construit de 1791 à 1793 par Elie Louis Dufaure de Lajarte, conseiller au Parlement de Bordeaux, et redevenu aujourd’hui un domaine viticole, le château de Bel-Air est protégé depuis 1986 pour ses façades, ses toitures, son décor intérieur (vestibule, salon, chambre aux colonnes), sa pièce d’eau et ses statues ornant le parc.
Conseiller Titulaire