Même si les restes humains les plus anciens dans la région de Saint-Selve datent du Néolithique, ce sont les Romains qui ont laissé une première empreinte en construisant une voie reliant Bordeaux à Dax et à Toulouse.
Certains prétendent que c’est la route du sel, d’autres que c’est le fameux Chemin Gallien... Mais l’origine réelle de Saint-Selve remonte au XIe et XIIe siècles comme le révèle la toponymie. Le Selve fut calé un peu plus tard après Saint Savère de la Forêt (ou de la Selve) ou Saint-Sève, le nom actuel apparaît au XVIIIe siècle, par rapprochement avec silva (forêt) ou par dissimilation avec une autre paroisse du même nom, Saint-Sève, près de La Réole.
D’origine romane et remaniée au XVIIIe siècle, la magnifique église est dédiée à Saint Sévère, patron des tisserands. En contrebas, l’eau jaillit en abondance d’une source placée sous l’invocation de la Vierge. Les pèlerins lui ont longtemps attribué un pouvoir curatif pour les yeux.
Dans le cadre de son Agenda 21, la Commune de Saint-Selve participe, par un prêt de terrain, à la création d’un poulailler partagé. Producteur d’oeufs bio, l’association L’éclosion qui porte le projet, travaille aussi au recyclage des déchets alimentaires de la cantine et ouvre régulièrement ses portes aux enfants du
centre de loisirs.
Toujours dans le cadre de l’agenda 21, associations, élus, bénévoles, CCM et Département ont décidé de promouvoir le plaisir des balades champêtres sur les chemins ruraux balisés et ouverts aux randonneurs. Ils permettent un tour de Saint-Selve avec de nombreuses variantes dont la boucle des Hounts qui relie les curiosités patrimoniales de la commune ou le chemin Gallien. De celui-ci, la légende dit que la fille du Prince de Langon refusa tout net, la veille de ses noces, que son fiancé le duc de Bordeaux vienne la chercher en passant par la route ordinaire. Le jeune homme désespéré de ne pouvoir construire une route en une nuit invoqua le diable qui créa ce joli chemin.
Vice-président
Conseiller Titulaire
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